Notre amie Ginette Suret a gentiment acceptée d'être la Présidente d'Honneur de notre association "L'Association Scoliose France".
Nous en sommes trés honorés.
Dans sa lettre elle nous dit :
"J'accepte volontiers d'être la Présidente d'honneur de votre Association Scoliose France, et vous en suit reconnaissante.
Mais , mon souhait le plus vif, reste d'aider celles et ceux qui souffrent de cette pathologie, et soutenir vous et votre petite Iléana dans son épreuve".
Le parcours de Ginette est admirable et formidable, c'est une grande Dame qui raconte dans son livre "La Chrysalide" son parcours contre la scoliose.
Dès son plus jeune âge, Ginette Suret est victime d'une pathologie grave de la
colonne vertébrale "la scoliose".
Son enfance va alors se trouver jalonnée de consultations médicales.
La petite fille qu'est Ginette passant de médecin en médecin dans l'espoir d'une guérison qui ne s'annonce pas.
Bien au contraire : à quinze ans, sa pathologie lui cause des souffrances morales et physiques intolérables et il lui faut à tout prix trouver une solution.
Mais le verdict du dernier spécialiste consulté est catégorique : Le cas de Ginette est
incurable.
Refusant cette fatalité, et grâce au soutien des ses parents, Ginette va tenter sa dernière chance en allant suivre le traitement de l'Institut Calot, à Berck-sur-Mer.
Là un médecin (le Docteur C.....) lui donnera la volonté et le courage de surmonter les épreuves qui l'attendent.
Il s'imposera bien vite comme le dépositaire de l'ultime espoir.
Notre amie Ginette Suret nous écrit :
« Mon récit constitue un témoignage sur la façon dont étaient soignés, dans les années 1960,les patients atteints de scoliose grave. A l'époque en effet, en raison du manque d'information qui affectait leur médecin traitant, bon nombre de malades étaient condamnés à demeurer difformes.
Grâce aux recherches auxquelles se livra sans relâche un médecin , les traitements d'aujourd'hui sont beaucoup plus courts et moins douloureux que ceux d'alors.
Mais nous toutes qui présentions de graves pathologies dorsales, nous n'oublierons jamais ce que lui doit le rétablissement de notre santé.
De même garderai-je toujours le souvenir ému du courage et de la lucidité dont ont fait preuve mes parents en plaçant en lui leur confiance.
A travers ce récit, que je désire leur dédier, je tiens à leur témoigner ma gratitude, ainsi qu'à mon médecin, à mes cousins, à l'abbé B, à sa mère et à ma cousine C. qui vinrent si souvent me rendre visite.
Je le dédie également à mon mari qui m'a encouragée à l'écrire, ainsi qu'à ma fille et à mon
gendre qui nous ont donné trois beaux petits-enfants.
Ce témoignage est également destiné à toutes les patientes et patients de l'Institut Calot et plus particulièrement à mes anciennes amies des années 1959-1960 »
Ginette Suret