La grande majorité des scolioses de l'enfance sont dites « idiopathiques », ce qui signifie que leur origine est inconnue, à la différence des scolioses secondaires qui sont dues à une anomalie neuromusculaire, une tumeur, un traumatisme ou une malformation vertébrale.
La scoliose idiopathique est à différencier aussi de l'attitude scoliotique, ou scoliose posturale, qui ne comporte pas de rotation des corps vertébraux, et qui se corrige en position couchée.
Elle peut aussi être héréditaire
Il existe 4 types principaux de scoliose :
* thoracique (dorsale)
* thoraco lombaire (dorsolombaire)
* lombaire
* double
Le principal critère d'évaluation de la scoliose est l'angle de Cobb qui se mesure sur une radiographie du rachis.
L'attitude scoliotique évolue le plus souvent favorablement. Cependant, lorsque le défaut est important, une rééducation est nécessaire. Objectif : apprendre à l'enfant à connaître son dos, à corriger un défaut postural (certains enfants se tiennent spontanément de travers), à acquérir des muscles de bonne qualité tout autour de sa colonne.
La scoliose peut évoluer ou non avec la croissance (dans bon nombre de cas, elle reste stable). Une surveillance régulière tous les 4 à 6 mois jusqu'en fin de croissance par le chirurgien orthopédiste s'impose.
- Sans évolution, l'enfant continue d'être surveillé périodiquement et effectue quelques séances de rééducation.
- Si une aggravation est constatée d'un examen à l'autre, l'enfant doit, dans la plupart des cas, porter un corset jusqu'à la fin de sa croissance (jour et nuit ou uniquement la nuit, en fonction de la vitesse évolutive de la scoliose).
- La scoliose à évolution rapide et grave malgré le port du corset ou la découverte d'une angulation importante peut nécessiter une intervention chirurgicale. Elle consiste à greffer les vertèbres les unes aux autres après avoir redressé la colonne déviée.